Corse

JUILLET 2023

Suite à mon escapade dans les Pyrénées, je décide de rejoindre en train Saint-Raphaël : c’est une autre aventure.

Je pars de Lourdes à 6h10 et j’arrive à ma destination à 19h. Une journée très chargée en transport. Arrivée à Narbonne pour ma correspondance, je sens la Provence, les parfums des pins, de l’air sec et très chaud. Ça change des montagnes pyrénéennes où il fait vite humide.
Arrivée à Saint-Raphaël, j’ai déjà hâte de repartir. Je me baigne. La mer est chaude, Des parfums familiers reviennent, j’adore le sud.

Mais j’observe toute cette foule autour de moi et je me sens vite en décalage, j’ai l’impression d’avoir traverser un espace temps et de ne pas être au bon endroit.

 Rester qu’une petite nuit en ville me convient car le brouhaha, les voitures, les odeurs des villes sont des choses que j’ai beaucoup de mal à supporter.

Je m’endors, heureuse de prendre le large le lendemain. Une amie m’avait recommandé l’entreprise Sailcoop qui propose des traversée du continent vers la Corse, afin de réduire son empreinte carbone, j’étais donc impatiente.

Après plusieurs heures de galère à essayer de rejoindre le port en stop, Sailcoop m’appelle, et m’annonce que le bateau ne partira finalement pas aujourd’hui à cause des conditions météorologiques. ZUT!! Il faut réagir, mes plans changent complètement car le bateau ne partira pas avant quelque jours et je n’ai pas les moyens de rester plusieurs jours dans le sud.. surtout sans toit sur la tête (22 euros la nuit x 3 pour dormir en tente ça fait cher).

Je décide donc de prendre un Corsica Linea (beaucoup moins écologique) mais à Marseille. Je reprends la route dans l’autre sens et j’arrive à prendre un train à la dernière minute. Je suis en route pour Marseille. Le train est blindé. J’ai chaud. 

Mon bateau est à 21h, j’ai donc le temps avant d’arriver au port (…) Je fais quelques achats, et je file à la gare maritime de Marseille où j’attendrai le bateau.

Je monte à bord, et décide de dormir sur le pont. J’enfile mon duvet et hop au lit ! Quel  bonheur de dormir sur le pont d’un bateau. 

Le lendemain, j’arrive à l’Ile Rousse. Je rejoins Calvi en train.

En arrivant sur l’île de beauté, mon objectif était de réaliser une boucle qui partait de Calenzana (départ du GR20), qui remontait jusqu’au refuge Manganu et qui finissait à Galéria pour ensuite revenir à Calvi.